Octave Mirbeau | La mort de Balzac

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Comment, écrivant soi-même, on n’aurait pas un faible pour les textes d’auteurs parlant d’un auteur ? Quand Baudelaire ou Proust parlent de Balzac, ils parlent depuis leur atelier, depuis la page qu’ils écrivent pour eux. Et bien sûr nous enseignent sur notre propre atelier, notre propre page à écrire. On n’a plus aujourd’hui à se défendre d’être balzacien comme, il y a quelques décennies, on élevait Flaubert et Mallarmé à un absolu de la littérature, en laissant Balzac à son réalisme. Nous disposons désormais, quant à Balzac, d’éditions complètes fiables et documentées, d’un travail biographique exigeant (hommage à Roger Pierrot, disparu en 2015). Mais ces pages venues d’un temps encore proche d’un auteur disparu nous ramènent comme d’un coup dans un regard immédiat : ici, en particulier, ce qu’Octave Mirbeau tient directement du peintre Jean Gigoux, le compagnon élu de Madame Hanska devenue épouse Balzac, bien avant d’être veuve pour la seconde fois. Ce texte bref, mais radical, et le caractère exceptionnel de ce qu’il nous dévoile sur la mort de Balzac, est une condition suffisante pour nous le rendre présent, et nécessaire.

Récit, 86 pages.

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Comment, écrivant soi-même, on n’aurait pas un faible pour les textes d’auteurs parlant d’un auteur ? Quand Baudelaire ou Proust parlent de Balzac, ils parlent depuis leur atelier, depuis la page qu’ils écrivent pour eux. Et bien sûr nous enseignent sur notre propre atelier, notre propre page à écrire. On n’a plus aujourd’hui à se défendre d’être balzacien comme, il y a quelques décennies, on élevait Flaubert et Mallarmé à un absolu de la littérature, en laissant Balzac à son réalisme. Nous disposons désormais, quant à Balzac, d’éditions complètes fiables et documentées, d’un travail biographique exigeant (hommage à Roger Pierrot, disparu en 2015). Mais ces pages venues d’un temps encore proche d’un auteur disparu nous ramènent comme d’un coup dans un regard immédiat : ici, en particulier, ce qu’Octave Mirbeau tient directement du peintre Jean Gigoux, le compagnon élu de Madame Hanska devenue épouse Balzac, bien avant d’être veuve pour la seconde fois. Ce texte bref, mais radical, et le caractère exceptionnel de ce qu’il nous dévoile sur la mort de Balzac, est une condition suffisante pour nous le rendre présent, et nécessaire.

Récit, 86 pages.

Comment, écrivant soi-même, on n’aurait pas un faible pour les textes d’auteurs parlant d’un auteur ? Quand Baudelaire ou Proust parlent de Balzac, ils parlent depuis leur atelier, depuis la page qu’ils écrivent pour eux. Et bien sûr nous enseignent sur notre propre atelier, notre propre page à écrire. On n’a plus aujourd’hui à se défendre d’être balzacien comme, il y a quelques décennies, on élevait Flaubert et Mallarmé à un absolu de la littérature, en laissant Balzac à son réalisme. Nous disposons désormais, quant à Balzac, d’éditions complètes fiables et documentées, d’un travail biographique exigeant (hommage à Roger Pierrot, disparu en 2015). Mais ces pages venues d’un temps encore proche d’un auteur disparu nous ramènent comme d’un coup dans un regard immédiat : ici, en particulier, ce qu’Octave Mirbeau tient directement du peintre Jean Gigoux, le compagnon élu de Madame Hanska devenue épouse Balzac, bien avant d’être veuve pour la seconde fois. Ce texte bref, mais radical, et le caractère exceptionnel de ce qu’il nous dévoile sur la mort de Balzac, est une condition suffisante pour nous le rendre présent, et nécessaire.

Récit, 86 pages.